Tante Berthe (Siluvan, Trame)

A Siluvan:
Un rire franc et légèrement fou retenti de dérrière la porte.


" Allez dégagez !! " L'homme à la barbe noire apparait sur le pas de la porte repoussant les marins excepté celui que tu tiens en respect, il garde néanmoins ses distances ainsi que deux pistolets.

"Madame, je vous ai donné ma parole!! Ces abrutis l'ont bien cherché mais ils ne faisaient qu'obéir... Montoya y compris. Je suis sur que vous me pardonnerez. Je n'ai jamais vu une aussi fine lame, même La plume à succombé...dommage... Vous là aux hublots baissez moi ces pistolets ou je vous passe à "la garcette"".

A Trame:
"Mon analyseur "7800 x doktor" annonce un cyanure chimique modifié génétiquement à la source, rare très rare, je dois dire que je n'en avais jamais vu."

Jackson récupère les pierres précieuses comme s'il s'agissait d'un vulgaire sandwich, mais ne peux retenir un sourire avaricieux.

"Bien puisque la confrontation hostile n'est pas nécessaire, expliquez-moi donc ce qui se passe ici?
Et dites à votre comparse qu'il n'est pas nécessaire de serrer aussi fort cette enfant."
Ce faisant la jeune femme recula lentement en direction de la paroi où étaient les deux hublots, de manière à se retrouver dans l'angle mort.

A Siluvan:

- "Lache la petite toi!"
Lénée galope le plus rapidement possible vers sa cabine et disparait à ta vue" PApaaaa"

- "Excusez nos manières, nous ne sommes que de simples marins nos manières sont certes rudes mais je n'ai qu'une parole!! Aucun mal ne vous sera fait! Ni à vous ni à à la petite."

- "Une petite question néanmoins...mmm..ou est passé le saltimbanque?"

A Trame:
La vue est splendide sur le soleil couchant, prenant le temps d'observer quelques minutes tu vois une des fusées colonisatrice en partance pour la lune. La longue trainée de lumière laisse présager des progrès technologique que cette ombre semble développer.
Tu prend conscience à cette minute du non vieillissement du docteur Jackson. d'après tes rapides calculs cet homme devrait avoir environ 110 ans.

"Tout juste ma bonne dame d'ailleurs nous y sommes... d'ici une heure nous allons pouvoir accoster. C'est là tout le problème..."

(Le navire continue à être violemment remuer par la tempête)

"MMmm comment dire... Sans vouloir vous faire offense si vous pouviez rester dans votre cabine pendant quelques heures. J'ai ... hum comment dire... une p'tite chose a faire avant de rejoindre le port... j'espère que vous me comprenez..."

La jeune femme eut un petit sourire entendu:
"Cela dépend de ce que vous comptez faire... vous allez me dire que ce que j'ignore ne peut pas me faire de mal... enfin c'est sans doute de la simple contrebande. Je vais donc rejoindre ma cabine."

La jeune femme rejoignit donc sa cabine dont elle verrouilla la porte. Là elle se lança un sort d'invisibilité, s'assura qu'il durerait au moins quatre heures et qu'elle pourrait l'annuler. Ceci fait elle rejoignit silencieusement le pont en passant par le balcon commun aux cabines et en escaladant ou désescaladant selon ce qui est nécessaire. Au passage elle jeta un oeil à chacune des cabines pour savoir ce qu'il s'y passait.
Son objectf était simplement de savoir ce qu'il se passerait durant ces quelques heures.

La nuit tombe lentement, renforçant l'obscurité d'un ciel déjà lourdement couvert par la tempête.

"The Teach" reprend le commandement du navire, la façon dont il harangue les hommes n'a rien avoir avec Montoya. Le ton est sec et sans détour, l'équipage obéis comme un seul homme.
Les côtes d'Ambre sont maintenant visibles.
Le mont Kolvir laisse apparaitre sa majestueuse présence dominant l’horizon gris, zébré de chaines d’éclairs.

Siluvan aperçoit la petite en passant devant la porte ouverte. Logée dans les bras de son papa. Boris d'Uberwald semble épuisé, l'homme d'une cinquantaine d'année porte des vêtements fort joliment ajustés.
Le temps d'un éclair qui craque dans le ciel vos regards se croisent.
Siluvan y devine un grand désarroi puis, en bon père, il sourit à sa fille et la sert plus fort encore.

Siluvan entre dans sa cabine et entame son sortilège.

(HJ: environ 10 minutes sont passées Trame peut intervenir)
A Trame:
Trame perçoit le contact d'atout s'établir avec Lénée.

Avec délicatesse et comme prévu, je préviens d'un cri ou d'une surprise en maintenant sous contrôle son esprit. J'observe son environnement en lui 'demandant' de tourner lentement sur elle.

Lénée reçoit Trame sans choc psychique aucun.

La petite est dans la cabine de son père Uber, celui ci la tiens dans ses bras, ses traits sont tirés, son visage épuisé. La porte de la cabine est ouverte sur le pont de la Tente Berthe,
le temps est toujours à l'orage.

"Dors bien... je t'aime.. très très très fort"

Tu entends la porte se fermer quelques secondes plus tard.

Lénée se lève et tend la main vers toi. Te voilà dans la cabine, une chandelle disperse une douce lumière dans la pièce.
De même taille que la tienne, avec un second lit et un coffre ouvert dans lequel des vêtements sont rangés. Sur une petite table un livre de comptes appartenant certainement à Boris d'Uberwald.
Dehors les marins s'activent sur le navire, la nuit est tombée, seules les chandelles de bords éclairent le pont bousculé par les rafales de vent. Des ordres hurlés pleuvent jusqu'à tes oreilles.

"Allez les gars!! pas le moment de merder, on y est presque. Préparez la grande chaloupe"

Je lâche la main de Lénée, après l'avoir recouchée dans son lit et endormie psychiquement. Au moins elle se reposera correctement et toute cette histoire n'aura été qu'un drôle de rêve.

Je me dirige vers le livre de compte et l'analyse en vitesse.

* Pourquoi n'est-il pas prisonnier, ce cher Uber ? Après le repas piège, je croyais que c'était pour cela que je ne l'avais pas vu depuis le départ. Mais il semble pouvoir se déplacer sans soucis...

J'entrouvre le porte pour déterminer ce qu'il se passe et si je sais rejoindre le pont en toute discrétion par ce chemin. Dans la négative, je me contorsionnerai pour sortir par le hublot et modifierai mes mains pour me déplacer sur la coque, comme une mouche sur un mur.

En entrouvrant la porte tu saisi une conversation à bâtons rompus entre Boris et un marin. Ça gueule sec entre les deux hommes...le vent empêchant une écoute claire de la situation.
Ils doivent être au dessus des cabines, pret du poste de pilotage.

".. viez Promi....... Lénée... Ibre....;...lop"
"...pas ..moment...Bors................mot......pleine tête...cabine"

La métamorphose semble la solution la plus discrète, en effet la porte donne directement sur le pont ou les marins s'activent.

Ton corps se déforme de façon longiligne, Tes mains deviennent gluantes et couvertes d'épines multiples permettant de s'agripper avec facilité. Te voilà le long de la coque de "Tente Berthe".
Le navire est fortement secoué. La tempête rend ta manœuvre complexe il ne faudrait pas qu'une mauvaise vague ne te fauche...

Je me déplace sur la coque avec lenteur et confiance, si je me retrouvais à l'eau, une forme marine me permettrait de suivre la chaloupe que l'on se s'échine à descendre.

Je me dirige vers la cabine de la fille à la lame rapide, pour m'assurer qu'elle est toujours entière. Ensuite, j'irai jusqu'aux abords du poste de pilotage. En chemin, mes yeux s'adaptent pour mieux voir dans la nuit et ne pas être gênés par les embruns.

[rien de spécial dans le livre des comptes ?]

(Non rien de spéciale dans le livre, mais une lecture complète d'une comptabilité complexe te prendrais plusieurs jours et plusieurs semaines à un humain)

"Jetez l'encre"

La jeune femme est sur son lit, les bras croisés à observer le plafond.

A Siluvan: Malgré la nuit et la tourmente Siluvan perçoit un instant un mouvement indistinct
passé devant le hublot de sa cabine donnant sur l'extérieur du navire.

Trame continue sa route inconscient d'avoir été "repéré". Passant un œil par dessus le bastingage il voit le capitaine commandant la manœuvre d'arrêt, et hurlants quelques ordres aux marins du bord. Boris est là, tenant un bout de façon à ne pas tomber par dessus bord, une grande tristesse se lit sur son visage peut être même est-ce de la peur.

Les marins s'apprêtent à descendre la chaloupe alors qu'un groupe d'homme remonte de la calle en transportant des caisses.

* Hmmm... La fille a l'air entière et cloîtrée dans ses quartiers. Boris semble prit entre le marteau et l'enclume, mais il est impliqué dans ce qu'il se passe, c'est certain. Pourquoi cette mine sombre en ce cas ? Pour Lénée ? Et ces caisses ? Juste un trafic quelconque ? Tout ça pour de la contrebande ?

Je retourne dans la chambre de Lénée et me glisse de nouveau par le hublot. Je reprends une forme normale et bloque la porte pour ne pas avoir de surprise. Je sors l'atout de Long-Poil et le fais venir à moi. D'un contact palmaire, je lui transmets mes insctructions.

"Il semble qu'il s'agisse d'une histoire de contrebande, dans laquelle serait mêlé le père de la petite. Je ne sais pas si on le menace ou s'il agit de son propre chef, mais Lénée fait partie de la pression jouée. Aussi, on va l'enlever de l'équation. Tu vas l'emmener à Sejuna et veiller sur elle. Il y fait beau et les activités ne manquent pas. J'espère que d'ici une demi-heure de ton temps sur place tout sera réglé. Merci mon ami."

Je le caresse avant de rompre la discussion. Je prends la petite dans les bras et initie le contact. Lorsque ce dernier est fait, je la met debout, Long-Poil lui prenant la manche, je la pousse dans l'Ombre avec mon chien. Je romp de suite le contact.

* Au moins, là, elle ne risque rien.

Je sors mon atout de Fronffle, initie le contact et y tends un tabouret. Une fois le bois bien pris, je retire cette torche improvisée et la jette sur le lit. Je sors immédiatement par l'hublot et reprends ma place sur la coque. L'apport d'oxygène au feu grâce au hublot sera un plus pour aviver le tout.

* Vous vouliez de la discrétion messieurs ? Essayons avec un feu bien lumineux.

Je me déplace sur la coque pour m'apprêter à en faire le tour. Lorsqu'ils seront occupés à lutter contre l'incendie, la chaloupe ne sera plus le centre de leurs regards. Je m'apprête à modifier mon corps pour me jeter à l'eau et pouvoir y respirer dès que le moment sera propice. Prochain objectif, la chaloupe.

Rapidement Trame se retrouve en embuscade toujours accroché à la coque du navire observant la situation.
( Les différentes métamorphoses ont quelques peux épuisé Trame)

Les marins mettent la chaloupe à la mer alors que le feu prend de l'ampleur.

"Au Feu! AU Feu" Plusieurs marins commencent à se diriger vers des sots quand, intervenant du haut de la dunette "The Teach" prend la parole un pistolet dans chaque main.

"Laisse ça bande de gueux! on en a rien à foutre!! tous sur les caisses et plus vite que ça, chargez moi cette chaloupe, le premier qui déconne j'lui en met une en pleine tête"

* Bien, le feu sera bientôt visible du port, malgré la tempête. Et la chaloupe sera chargée à fond, ne laissant que peu de place pour y placer des marins. Deux tout au plus s'ils la chargent à mort.

Je vérifie que la fille s'est bien rendue compte que le bateau brûlait par un petit regard dans son hublot. Je ne voudrais pas qu'elle se soit endormie au mauvais moment. Au besoin, je frappe à la fenêtre pour l'inciter à se rendre sur le pont et assister à la manoeuvre des chaloupes, avant de reprendre ma place.

Lorsqu'elle entendit l'ordre de mettre la chaloupe à la mer la jeune femme ne s'inquiéta guère, car le nouveau patron du navire avait parlé de quelques heures. Puis elle entendit les cris "Au feu". Là elle avait une raison toute rêvée de se retrouver sur le pont. Rompant le lancement de son sort elle se saisit promptement de ses armes et sortit de sa cabine. Elle se retrouva bientôt sur le pont, contemplant la désorganisation entre un équipage tiraillé entre l'envie de sauver le navire et celle de ne pas se prendre une balle.
Profitant de ce que l'homme en rouge surveillait l'équipage et la chaloupe et de la mauvaise visibilité la jeune femme se balada discrètement d'un bout à l'autre du navire pour faire le point de la situation. Ce qu'elle souhaitait déterminer:
- combien de marins dans les voiles
- combien de marins chargeant la chaloupe
- combien de chaloupes, canots, etc.
- lumière visible ou non dans le lointain.
- plus malaisé, au ton des plaintes, combien de marins regimbant et combien semblant prêts à suivre aveuglément l'homme en rouge.

A trame:
La cabine de la jeune fille est vide.

Seuls quelques marins, cinq ou six maintiennent le navire en bon ordre, les voiles
sont abaissées de façon à ne pas prendre le vent alors que 10 membres de
l'équipage font une chaine qui part du deuxième pont en dessous de façon à charger la chaloupe de ces petites caisses d'environ cinquante centimètres de long sur trente de large.
Cinq hommes sont aux manœuvres sur la chaloupe deux sur le pont tiennent les cordages et trois ont déjà pris place sur la chaloupe de six mètres.

Il reste deux petites chaloupes de trois mètres dont personne ne s'occupe, pour le moment.

Personne ne s'occupe du feu qui déjà laisse apparaitre une vive lumière à travers les hublots.

Le feu continue à faire son effet, vous apercevez tout les deux Boris D'Uberwald pénétrer dans sa cabine et en ressortir affolé.

"Lénée, Lénée... Salopard de Merde, pirate de malheur !!.. qu'as tu fait à ma fille?"
Boris se rue dans l'escalier qui monte au niveau du "Teach", celui ci le fixe un instant l'air interrogatif.

Siluvan qui est planquée derrière un gros cordage enroulé sur le pont, voit la scène en contre
plongée apercevant "The Teach" faire un mouvement imperceptible de l'une de ses main armée.

* Voilà la diversion que je cherchais.

Je me glisse dans la mer et modifie mon corps pour respirer dans l'eau ou dans l'air sans problème, mon épaule se solidifie pour pouvoir pousser la chaloupe sans douleur en la coinçant dans un creux près de la tête. Mes membres s'étalent et se palment pour disposer d'une puissance plus importante dans l'eau. Mon dos se durcit pour minimiser les tirs divers éventuels.

Alors que toutes les têtes sont tournées vers "Teach", je m'approche de la chaloupe, m'accroche soudain au bord afin de faire valdinguer les marins à l'eau. Dès la manoeuvre exécutée, je me place en dessous de la ligne de flottaison et nage avec vigueur en poussant la chaloupe au loin. J'ai une force et une manoeuvrabilité qui dépasse la leur.

* Si quelque chose se passe mal, je renverse le tout dans l'eau. Au pire, je pourrai les récupérer moi-même une fois au fond. En avant !

*Il est arrivé quelque chose à la petite? Etrange. Bon va falloir quand même déranger les plans de ce type.*

La jeune femme se déplaça discrètement jusqu'à se trouver à portée de saut de l'homme en rouge. De là elle bondit sans crier gare et porta un violent coup du pommeau de son épée à la tempe.

Elle s'attend à moitié à ce que ce ne soit pas suffisant, cet homme semble avoir pris trop aisément le contrôle du navire pour un humain normal. En ce cas elle pointera très rapidement son arme en direction de la gorge de l'homme en rouge pour entreprendre de l'interroger.
Si Boris menace trop l'homme elle le regardera d'un air noir pour lui signifier de s'arrêter.

Deux petits escaliers séparés de la largeur du navire se situent
de part et d'autre du pont permettant ainsi d'accéder au poste de commandement
ou se trouve le nouveau capitaine.

Boris se situe sur le premier, Siluvan choisit tout naturellement le meilleur
chemin pour accéder à son ennemi, le déplacement est rapide, les marches sont
avalées de deux grandes enjambées silencieuses.
Arrivée là "The Teach" à en effet son arme tendue vers Boris un
sourire sadique perce à travers sa barbe noire.
Bondissant jusqu'à lui par le flanc gauche, Siluvan dans un élan félin impact
le crane de son ennemi une seconde trop tard. Le coup est parti, la tête de
Boris éclate comme une pastèque trop mure alors que "The Teach"
s'affale de tout son poids.

Tout les marins redressent la tête...un ange passe sur le navire.

Siluvan est là !
Surplombant la scène, les cheveux au vent, l'épée à la main. The Teach est à
ses pieds. Les hommes restent figés, certain un coffre à la main, d’autres
agrippés a leurs cordages.

La métamorphose de trame lui donne une apparence hideuse et repoussante, un
mélange incomplet et chaotique d’une créature « Chtuluesque ».
Il plonge dans la mer démontée, l'eau est froide et grisâtre, de nombreuses algues gênantes sont brassées par un courant dévastateur.
Nager est difficile et même épuisant. Même sous l'eau les éléments se déchainent, Trame parvient néanmoins à passer sous la coque, prenant son élan, il sort de l'eau comme un bouchon garder trop longtemps sous la surface, se saisissant du bastingage il imprime toute son énergie sur le tribord de la chaloupe. Les hommes sont totalement surpris d'autant qu'ils regardent tous Siluvan se détacher telle une ombre sensuelle et dangereuse.

Les trois marins et quelques caisses de la chaloupe tombent à l’eau. La chaloupe est amarrée et assurée par deux hommes situés sur le pont du navire. (Voir description de l’équipage)

« La chaloupe à pris une lame, trois hommes à la mer »

Siluvan distingue un feu de camp sur la côté située sur la plage à quelques deux cents mètres de là face aux grottes qui jouxtent la base du mont Kolvir.

Le feu prend de l’ampleur...

"Faites la chaîne pour sauver le navire, bordel!", hurla la jeune femme. Elle tendit le doigt vers le dernier homme de la chaîne avant la chaloupe.
"Toi, assure-toi que la chaloupe ne s'éloigne pas et aide les autres marins à remonter."

*Ils sont tous fous sur ce navire ou quoi?*