Le poids du sang (Dokauss)
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Re: Le poids du sang (Dokauss)
La quasi transparence de Dokauss le forçait à progresser lentement et prudemment de façon à être certain de ne pas heurter un meuble ou bien même un de ces nombreux oiseaux.
Aucun verre récemment utilisé et aucune autre bouteille...à cet endroit.
S'avançant en direction du couloir situé face à la fenêtre il passe délicatement le voilage qui l'en sépare. Le couloir est long d'une dizaine de mètres et surplombé d'une voute couverte d'une mosaïque représentant un dragon de jade sur un ciel bleu gris.
*manque un des carré de mosaïque...là...*
Tout au bout une porte entrouverte par laquelle filtre le son d'une voix mélodieuse.
Avec ma solitude
Lors, de ma course lente,
Foulai les bois, les landes,
Cherchant en solitude
Ce qu'en sollicitude
Jamais je ne trouvai.
Qui se souvint de moi?
De qui furent ces rimes
Qui troublent mon émoi?
Était-ce donc un crime
Quand les hommes m'aimaient?
Làs, de ma course lente,
Foulant les bois, les landes,
En grande solitude
Ai perdu l'habitude:
Jamais plus ne pourrai.
Qu'un homme se souvienne
Et revienne vers moi,
Que de sa main me tienne
Et me rende l'émoi,
Que si lontemps quittais.
Lors, de ma course lente,
Quittant les bois, les landes,
De sa sollicitude
Ferai mon habitude:
En ses bras je pourrai.
Déesse souveraine,
Qui chasse en forêt,
Nul ne saura la peine
Qui te tient en ses rêts,
Car nul ne te connaît.
Làs, de ma course lente,
Perdue en bois, en landes,
D'infinie solitude
Ai fait mon habitude,
Et seule je vivrai.
Elle est dans les forêts
Comme grande ombre noire,
Galopant tête haute
Mais pleurant larmes noires
Car nul ne la connaît.
____________________________________________________________________
Poèmepris sur le site http://castel.cafe.edu/~annie/chateau/chron6.htm#C5
Aucun verre récemment utilisé et aucune autre bouteille...à cet endroit.
S'avançant en direction du couloir situé face à la fenêtre il passe délicatement le voilage qui l'en sépare. Le couloir est long d'une dizaine de mètres et surplombé d'une voute couverte d'une mosaïque représentant un dragon de jade sur un ciel bleu gris.
*manque un des carré de mosaïque...là...*
Tout au bout une porte entrouverte par laquelle filtre le son d'une voix mélodieuse.
Avec ma solitude
Lors, de ma course lente,
Foulai les bois, les landes,
Cherchant en solitude
Ce qu'en sollicitude
Jamais je ne trouvai.
Qui se souvint de moi?
De qui furent ces rimes
Qui troublent mon émoi?
Était-ce donc un crime
Quand les hommes m'aimaient?
Làs, de ma course lente,
Foulant les bois, les landes,
En grande solitude
Ai perdu l'habitude:
Jamais plus ne pourrai.
Qu'un homme se souvienne
Et revienne vers moi,
Que de sa main me tienne
Et me rende l'émoi,
Que si lontemps quittais.
Lors, de ma course lente,
Quittant les bois, les landes,
De sa sollicitude
Ferai mon habitude:
En ses bras je pourrai.
Déesse souveraine,
Qui chasse en forêt,
Nul ne saura la peine
Qui te tient en ses rêts,
Car nul ne te connaît.
Làs, de ma course lente,
Perdue en bois, en landes,
D'infinie solitude
Ai fait mon habitude,
Et seule je vivrai.
Elle est dans les forêts
Comme grande ombre noire,
Galopant tête haute
Mais pleurant larmes noires
Car nul ne la connaît.
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Poèmepris sur le site http://castel.cafe.edu/~annie/chateau/chron6.htm#C5
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